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Rêve en grand

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Maternité

Maternité / Sport

Reprise du sport en post partum

07/06/2022

Vous êtes nombreuses sur Instagram à me solliciter sur la reprise du sport après une grossesse 🌸💗

Pendant 9 mois, mon corps a créé et porté la vie. Et il y a bientôt 6 mois, je donnais naissance à Lou. C’est sans aucun doute, l’aventure la plus intense que j’ai la chance de vivre. J’aime beaucoup la citation « 9 mois pour faire, 9 mois pour défaire ». De par mon passé, mes rêves et mes défis, il peut être très tentant de vouloir en faire « plus ». Vouloir aller « encore plus loin » ou récupérer son niveau en un temps record. Mais de mon côté je ne suis pas du tout alignée avec cela.

Voilà ce que j’ai préféré privilégier (c’est purement personnel) :

  • avant les 2 mois de Lou : de la marche, encore de la marche et un peu de yoga pour une re-connexion douce au corps. Lou a eu un RGO et un APLV assez costaud. Alors autant dire que la fatigue était trop intense pour envisager la reprise d’une activité physique plus tôt. Chaque chose en son temps…
  • reprendre la natation un fois le rendez-vous postnatal passé et le feu vert de la sage femme afin d’éviter le risque d’infection,
  • réaliser 100% des séances de rééducation du périnée avant la reprise,
  • réaliser une rééducation abdominale complétée avec du pilates. J’ai une petite diastasis et j’avoue me sentir assez seule face à cela… À part me dire de ne pas faire de crunch, je n’ai pas réussi à avoir des infos fiables à ce sujet,
  • reprendre la course à pied progressivement et ne pas hésiter à repousser la reprise si les abdos ne sont pas encore très « stables ». J’ai suivi le programme retour de blessure de Campus Coach,
  • faire du vélo d’intérieur sur Home Trainer,
  • ne pas faire du sport une « obligation ». Mais un moment de plaisir dans la journée (surtout lorsque bébé ne fait pas encore ses nuits 😴)
  • favoriser des objectifs à long terme. Afin de permettre a mon corps (ce héros) de se remettre à son rythme de la plus belle épreuve de la vie 🤰,
  • me lâcher la grappe 🍇,
  • profiter de la vie et de mon bébé 🌞

Voilà vous savez touuut ! Zéro pression de niveau, de poids et pas de summer body par ici. Juste trouver le parfait équilibre corps-esprit 💗

Si j’ai un seul conseil à vous transmettre, faites vous confiance, écoutez votre corps et écoutez les personnes qui ont encadré votre grossesse 🙂

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Maternité

MON RÉCIT D’ACCOUCHEMENT PHYSIOLOGIQUE

19/12/2021

Contexte :

Premier bébé, le choix d’un accouchement physiologique était une évidence pour moi. Thibaut, mon conjoint, m’a tout de suite soutenue et accompagnée dans ce projet.

Ma préparation en quelques lignes :   

  • Préparation et sophrologie avec le programme POWER MAMA
  • Cours de préparation avec une sage-femme libérale très portée physio   
  • Lecture : “La naissance en Bd” et “J’accouche bientôt que faire de la douleur”  
  • Homéopathie : mélange C171 de Weleda dès 37SA  
  • Tisanes de feuilles de framboisier dès 36 SA (vous avez -10% avec le code « naissanceheureuse10 » chez Origeens)
      
     

Mon récit d’accouchement physiologique :   

« PAF »

22h30, on va au lit sans avoir la moindre idée de ce qui nous attend… On discute et sur un fou rire, j’ai soudain l’impression de me faire pipi dessus. Je me lève rapidement en me disant «si je commence à devenir incontinente, ça craint !» et à peine debout « PAF » ça coule de PAR-TOUT, comme dans les films ! Avec Thibaut on se regarde, sachant très bien l’un comme l’autre ce que cela signifie. Bébé arrive 😍

J’appelle la maternité pour les en informer, ils me conseillent de prendre une douche bien chaude et de savourer ce moment. Puis, de préparer mes affaires et de nous mettre en route tranquillement. Thibaut se charge de vérifier que l’on n’oublie rien, j’avais fait une liste des choses de dernière minute à prendre, type chargeurs de téléphones etc… Il charge la voiture pendant que j’essaie de trouver une solution pour m’habiller sans finir trempée au bout de deux minutes. Mission quasi-impossible. Je perds tellement de liquide que ça devient un véritable défi ! Alors je reprends une deuxième douche en espérant que ça passe mais rien n’y fait. Je mets deux serviettes « spéciale maternité » l’une sur l’autre, je prends un pantalon et une paire de chaussures de rechange afin de pouvoir me changer en arrivant à la maternité et plusieurs serviettes de bain dans l’espoir de ne pas ruiner la voiture.

Direction la maternité

Le trajet pour la maternité se passe bien puisque le travail n’a toujours pas commencé, Thibaut met de la musique, on profite de cette ambiance « de nuit », ce calme qui nous entoure et on arrive à la maternité vers 1h du matin. Thibaut a le droit de venir avec moi en salle, je suis soulagée puisque j’avais peur qu’ils lui demandent de rester dehors en attendant d’être fixé avec le contexte sanitaire. Il restera près de moi jusqu’à la naissance de notre petite cacahuète 😇🙏🏼  

En attendant que le travail commence

La sage-femme m’examine, il n’y a pas de doute, j’ai bien rompu la poche des eaux. Je suis ouverte à un demi-doigt et le travail n’a pas encore commencé. On me fait un monitoring de trente minutes qui durera finalement plus d’une heure car bébé ne bouge pas beaucoup. Elle m’explique que j’ai 24h pour que le travail se mette en route spontanément avant d’être déclenchée et qu’ils viendront me faire une injection d’antibiotiques dans 12h s’il ne se passe toujours rien. De mon côté, tout ce que j’entends c’est que l’on ne ressortira pas d’ici sans notre petite cacahuète d’amour 🥜❤️👶🏼

On nous installe en chambre vers 2h30, Thibaut remonte nos affaires et on s’endort vers 3h du matin. Bien consciente que le travail peut désormais commencer à tout moment, je profite de chaque minute de sommeil, elles me seront précieuses pour la suite 😇

Les premières sensations

Vers 6h30/7h du matin, je me réveille avec des petits tiraillements qui ressemblent à des douleurs de règles, vraiment rien de méchant. Je fais une séance de sophrologie du Pack Ma Maternité Sereine, la séance de la vague. Je profite de ce moment pour me détendre et accompagner ces nouvelles sensations qui envahissent mon corps tout doucement.

Vers 11h, ces petits tiraillements s’intensifient et leur fréquence augmente. Je réalise que ce sont désormais bien des petites contractions. Je gère toute seule dans la chambre jusqu’à 12h/12h30. Thibaut les chronomètre, elles sont régulières, toutes les deux/trois minutes et durent plus d’une minute. Elles sont encore “confortables” mais étant donné leur rythme, je me décide à appeler une sage-femme pour être sûre que ce soit bien le travail qui ait commencé.

La sage-femme arrive vers 13h, me fait l’injection d’antibiotiques et vérifie mon col. Je suis dilatée à trois. Elle me dit que l’on va pouvoir passer en salle de naissance. Ayant pris connaissance de mon projet de naissance, elle a été adorable en me disant que c’était le plus difficile d’arriver jusque-là et que ça allait aller vite désormais. On parle du “sans péri” et je lui dis que oui, je souhaite maintenir mon projet mais que je ne sais pas combien de temps je vais tenir 😅

Le début du travail

En salle de naissance on me pose un monitoring pour trente minutes mais la position allongée me dérange énormément dans la gestion des contractions. Jusqu’à présent je gérais le travail debout. Elles deviennent beaucoup plus intenses mais plutôt que de me focaliser sur la position et de résister, j’essaie de « m’abandonner” à la situation et je bascule dans un état quasi second. Je me laisse porter par chacune d’entre elles. Thibaut est à côté de moi, il me tient la main. De mon côté j’ai les yeux fermés, je suis dans ma bulle et j’essaie de respirer au maximum pendant chaque contraction puis de me relâcher au maximum entre chacune d’entre elles afin de profiter au maximum des endorphines. Mais le temps de récupération se fait de plus en plus court. Je perds doucement pied et je lui dis que je n’y arriverais jamais.

Vers 14h, la sage-femme arrive et me demande comment ça va. Je lui dis la même chose qu’à Thibaut, que ça devient trop intense et que je doute y arriver. Elle propose de m’examiner et avant de le faire elle me dit pour me motiver : « si vous êtes à six, on reste sans péridurale ? » Je lui dis que oui mais intérieurement je n’y crois pas du tout (ah les fameux un cm par heure). Verdict, je suis passée de trois cm à six cm en moins d’une heure ! Ça me motive car je sais que le travail avance vite pour un premier bébé.

Plongée dans l’inconnu

Ça vaut vraiment le coup de suivre mon projet jusqu’au bout. Alors je me laisse emporter par les vagues (c’est le petit nom que j’ai donné aux contractions) qui déferlent. J’accepte de plonger dans l’inconnu. Me laissant transporter dans des extrêmes que je n’aurais jamais pu imaginer. Thibaut est là, près de moi, d’un soutien inimaginable, serein, stable, je sais qu’il veille sur moi. Il m’encourage, me dit que je suis plus forte que les contractions, me prête sa main. Je voulais que notre petite cacahuète naisse dans l’amour, dans un immense shoot d’ocytocine et grâce à lui, tout devient possible. Je vocalise énormément sur chaque contraction ce qui me surprend puisque je suis d’un tempérament très discret. Alors je me dis que je dois faire peur à tout le service 😬

Avec le monitoring, je suis obligée de rester allongée sur le côté puisqu’ils ont du mal à percevoir le rythme de bébé. La position ne me convient pas du tout, j’ai le sentiment de ne pas pouvoir prendre les positions les plus antalgiques pour moi mais encore une fois, plutôt que de lutter, que de résister, j’accepte et je me laisse porter encore plus par l’intensité des contractions.   

Vers 15h, je sens que “ça pousse”, la sage-femme propose de me réexaminer et JOIE, je suis dilatée à dix ! Mais j’ai l’impression que ça pousse déjà très fort alors que bébé n’est pas encore descendu dans le bassin. Encore une fois la position me gêne et je donnerais tout ce que j’ai pour être debout. Pendant 45 min/1h environ, ça devient très très très intense, j’ai l’impression de perdre pied. Je sens que ça pousse de plus en plus fort mais au “mauvais endroit”, je dis à la sage-femme que ça pousse sur mon sacrum/coccyx, comme si elle voulait sortir par-là 😅

Sa naissance

Elle me dit que c’est bon signe, m’encourage et vers 15h45/16h, elle me laisse choisir la position que je désire pour donner naissance. Ça pousse mais entre chaque contraction, bébé « remonte », bébé ne se “fixe pas” alors elle me propose de me remettre sur le dos pour essayer de voir où en est bébé. Finalement, c’est la position sur le dos que je garderais jusqu’à la fin. Sur une contraction, je sens le fameux “cercle de feu” dont j’avais déjà entendu parler, cette impression de brûlure intense au moment du passage de la tête de bébé.

On me demande d’arrêter de pousser et j’entends la sage-femme dire à Thibaut qu’il ne pourra malheureusement pas couper le cordon puisqu’elle la autour du cou et qu’il est beaucoup trop serré. Elle coupe le cordon et en deux poussées supplémentaires, à 16h20 précisément, Lou était parmi nous. Elle me propose de l’attraper, je l’attrape, elle est si petite. Ils doivent l’emmener très rapidement. Mon cœur de maman se serre, je suis en apnée jusqu’à ce qu’on la pose de nouveau sur moi. Je me concentre sur le regard réconfortant de Thibaut, on entend son premier cri « au loin », je respire à nouveau. 

Puis la délivrance du placenta, je comprends mieux pourquoi on appelle cette étape de l’accouchement ainsi ! Ça soulage vraiment.

J’ai eu deux points de suture + un, je vous en parle car je sais que c’est quelque chose qui inquiète lors d’un accouchement “sans péridurale” ! Mais pas d’inquiétude, dans mon cas ils m’ont fait une anesthésie locale et en ayant les yeux rivés sur mon bébé, je n’ai rien senti 😊

Finalement, le plus difficile à vivre pour moi aura été le fait que sa naissance ait été plus difficile à vivre pour elle. On voulait un clampage tardif du cordon par papa et du peau à peau immédiatement après sa sortie mais cela n’a pas été possible pour des raisons médicales. Il y a ce que l’on désire et ce que la vie nous propose… Lorsque nous sommes remontés en chambre deux heures plus tard, j’ai eu le sentiment qu’elle essayait de me dire avec son tout petit regard « tu sais maman, ça a été une sacrée épreuve pour moi »…

À toutes les femmes qui liront ce récit d’accouchement physiologique, si je n’avais qu’un seul conseil à vous donner, c’est de vous préparer au mieux puis de vous laisser porter par le rythme de la naissance. Chaque naissance est unique, chaque bébé choisira son chemin, son propre rythme. Je vous invite à entrer dans cette danse, cette mini-tempête et de vivre chaque instant à 100%. Ayez confiance en vous, votre corps porte en lui cette sagesse, source de vie !

Que la naissance de votre enfant soit belle,

Merci d’être là,

Laura

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Maternité

Ma préparation pour un accouchement physiologique

24/11/2021

Après deux années à vous partager mes préparations Ironman, aujourd’hui c’est une toute autre préparation que je vous partage, ma préparation pour un accouchement physiologique !

Pourquoi un accouchement physiologique ?

Lorsque j’ai découvert ma grossesse, le choix d’un accouchement physiologique était une évidence pour moi. À vrai dire, je crains d’avantage un accouchement médicalisé (sous hormones de synthèses et péridurale par exemple) qu’un accouchement physiologique.

Qu’est-ce qu’un accouchement physiologique ?

Pour information, un accouchement physiologique, c’est un accouchement sans aucune intervention médicale venant perturber les mécanismes physiques, chimiques et psychiques de l’organisme. Tels que : le déclenchement, les touchers vaginaux répétés, le monitoring continu, la péridurale, l’ocytocine de synthèse, l’emploi d’instruments d’extraction tels que les forceps et/ou les ventouses, l’épisiotomie, la poussée dirigée, respectant ainsi le processus naturel de la naissance et tous les besoins de la femme qui enfante et de son bébé.

Ce souhait va donc bien au-delà du fameux « débat » : avec ou sans péridurale ? (D’ailleurs est-ce qu’il y a vraiment lieu d’avoir débat ?)

Vivre la naissance la plus naturelle possible

Je souhaite vivre la naissance la plus naturelle et respectueuse possible. Je veux être actrice de mon accouchement et de la naissance de notre petite cacahuète et je désire vivre pleinement cette expérience transformatrice qu’est la naissance. J’ai envie de sentir tout ce qui se passe en moi à ce moment-là, non pas parce que je suis maso, mais parce que j’ai envie de faire équipe avec mon bébé et l’accompagner à chaque étape de sa naissance en lui ouvrant les portes de mon corps, en lui soufflant tout mon amour et en laissant la magie opérer (comme le réflexe déjection = pas besoin de pousser, ça se fait tout seul)

Le tout, baignant dans une atmosphère douce et chaleureuse, en sécrétant le maximum d’ocytocine. L’ocytocine ? (De quoi elle nous parle celle-là ? 🤔) C’est l’hormone de l’amour ! Mais également des contractions, ce qui permet -entre autres- un accouchement rapide (à ne pas confondre avec l’ocytocine de synthèse qui n’est pas une hormone de l’amour). Bref, j’ai envie d’accueillir notre bébé dans l’AMOUR ❤️

Accouchement physiologique : me préparation

Les jours défilent et j’ai de plus en plus hâte de vivre ce qui va être le plus beau voyage de ma vie ! Mais surtout de pouvoir (ENFIN) rencontrer notre petite cacahuète d’amour.

En plus de la préparation à la naissance avec une sage femme libérale qui partage les mêmes valeurs que moi concernant la naissance, j’ai choisi la sophrologie et plus particulièrement le programme POWER MAMA, le premier programme vidéo et audio qui prépare à la naissance, utilisant des outils tels que la préparation mentale, la sophrologie et la relaxation pour m’accompagner dans ce beau projet. 🙈🥰

Pourquoi la sophrologie ?

J’écoute chaque jour différentes séances de sophrologie. La sophrologie permet de : se mettre dans sa bulle, réussir à se détendre « rapidement », lâcher prise, visualiser un lieu-ressource, visualiser les vagues qui accompagneront les contractions le jour J, renforcer sa confiance en soi, etc.

Forcément, la sophrologie c’est LA méthode qui me correspond le plus pour préparer la naissance de cacahuète.

Et bien que j’avais déjà de bonnes connaissances sur la physiologie de l’accouchement, je pense que de comprendre le rôle des hormones, de découvrir l’environnement idéal ou les facteurs qui vont favoriser ou défavoriser le bon déroulement de la naissance, est selon moi l’une des clés d’un accouchement réussi, qu’il soit souhaité « naturel » / sans péridurale ou non. Et c’est également ce que permet de découvrir le programme ! Chaque femme devrait pouvoir comprendre les mécanismes de son corps et prendre conscience qu’elle a en elle toutes les ressources pour donner naissance dans l’amour !

Préparer la naissance de notre cacahuète est une magnifique opportunité pour moi de renouer avec mon intuition, mon potentiel et ma puissance de femme. Mais comme tout voyage, le jour de sa naissance, il y aura peut-être de l’inattendu et des surprises. Car je ne peux pas tout contrôler en amont. Alors le plus important pour moi, c’est de pouvoir accompagner notre bébé dans la douceur et l’amour à chaque étape de ce voyage unique qui sera sans aucun doute le plus intense de nos vies 🔥

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SOPK & Endométriose : ma grossesse, mon histoire

25/08/2021

Parce que avant de goûter à ce bonheur de la grossesse, il y a une histoire… Et le chemin n’a pas été de tout repos, loin de là…

Revenons quelques années en arrière. Tout à commencé au collège avec l’arrivée des premières menstruations. J’ai tout de suite compris que quelque chose ne fonctionnait pas normalement. Mes cycles étaient quasiment… inexistants. J’étais jeune et sportive, alors à ce moment-là, il était encore trop tôt pour poser un quelconque diagnostic. Puis le lycée, le début de la pilule et la découverte d’un cycle régulier. Consciente des effets néfastes de cette dernière sur ma « santé mentale » et n’en ayant pas besoin, je décide de l’arrêter juste après le bac. Surprise : je n’ai plus de cycle. Rien. Nada. Le néant pendant presque une année. 

Je décide de consulter. Après un bilan sanguin et une échographie, la gynécologue m’annonce que j’ai le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Elle m’explique que c’est une cause d’infertilité mais qu’il est impossible d’en être certaine, « dans tous les cas, la science sera là pour aider ».

En parallèle, je commence à accumuler un certain nombre de symptômes urinaires liés à d’autres douleurs allant du bas ventre jusque dans le dos et les reins : envies fréquentes d’uriner, douleurs à la miction, douleurs lorsque ma vessie se remplit, brûlures, sensations de cystites récidivantes… Jamais d’infection présente dans les ECBU mais toujours une quantité de sang importante. Les prises de sang ne sont pas bonnes non plus en ce qui concerne mes reins mais rien de visible à l’imagerie médicale. Impossible de trouver ce que j’ai. Le premier spécialiste que j’ai consulté m’a simplement dit que je devais être trop stressée. Par chance, ma maman est passée outre cet avis à 150€ les 10min de consultation et m’a orienté vers le spécialiste qui suivait mon grand-père. Il a réalisé absolument TOUS les examens nécessaires – et je me serais bien passée de certains – sans jamais rien trouver. Il a fini par faire passer mon dossier en commission pluridisciplinaire et par chance, le gynécologue présent était spécialiste de l’endométriose. Il q tout de suite fait le rapprochement entre mes symptômes, mes analyses et la maladie.

Une IRM plus tard, le diagnostique tombe : « vous êtes atteinte d’endométriose ». On m’explique ce que c’est, puis, sans transition, on me demande : « vous voulez des enfants ? ». Je tombe des nues. Est-ce que je veux des enfants ? Oui, j’ai toujours voulu devenir mère. Mais pas aujourd’hui, pas à 20 ans. Je bafouille, réponds que « oui mais pas tout de suite ». Sans plus attendre ni prendre de gants, le médecin m’explique que si j’attends, même avec l’aide de la science, ils ne pourront plus rien faire pour moi – « étant donnés vos nodules en plus de votre SOPK, passé 25 ans, ce sera fini pour vous » suivie de « pour le traitement je vous conseille la ménopause artificielle ».  Je reste bloquée sur 25 ans. Date limite de ma capacité à devenir mère. Après ça, je suis périmée. Cette date m’a hantée jusqu’à ce que je finisse par la rejeter définitivement.

Puis Thibaut, cette évidence et ce désir enfoui revenu tel un boomerang en pleine tête. Le 24 avril 2020, le soir de mon 25ème anniversaire, de ma soi-disante « date limite », j’ai remis mon « destin » entre les mains de l’univers. Seul l’avenir nous dira si la maternité fera partie de mon histoire de vie ou non. Des histoires comme la mienne, j’en avais entendu des centaines, et des « miracles de la vie », quasi tout autant. Alors pourquoi ne pas me laisser une chance d’y croire ? 

En mars, nous avons commencé à parler de notre désir de former une famille et Thibaut a immédiatement respecté mon choix : ça prendra 1 an ou 10 ans s’il le faut, mais ça se fera naturellement, sans pression, sinon rien. 

Et le 24 avril dernier, le jour de mon 26ème anniversaire, un an jour pour jour après ma « date limite », j’ai eu la surprise de découvrir ma grossesse (drôle de clin d’œil quand même ✨).

Je suis persuadée que tant que l’univers existe et tant que notre planète bleue continue de tourner autour du soleil, il y a de l’espoir. N’oubliez jamais ça ❤️

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