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Rêve en grand

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Triathlon

Sport / Triathlon / VÉLO

Comment s’équiper pour faire du vélo de route en hiver ?

17/02/2021

L’hiver est bel et bien là. Il fait froid, il fait sombre, humide… On est tellement mieux à l’intérieur. Pourtant, même si nous sommes de plus en plus adeptes du home-trainer l’hiver, rouler par temps froid reste tout à fait possible à la seule condition d’être bien équipé.

Pour les cyclistes aguerris cet article va peut-être vous sembler un peu simpliste, mais puisqu’on me l’a souvent demandé et parce que je suis moi-même passée par là à mes tout débuts, je vais essayer de vous donner quelques conseils pratiques issus de mon expérience personnelle. Je suis ambassadrice Specialized France, je vais donc vous montrer mon équipement, à savoir du 100% Specialized. Pour rien au monde je n’échangerais mon équipement actuel avec un autre car je le trouve d’excellente qualité et très résistant par rapport à ce que j’ai pu connaître dans le passé.

Après c’est comme tout, prenez ce qu’il y a à prendre et laissez ce qu’il y a à laisser. 🙂

Pour savoir comment je vais m’équiper pour ma sortie vélo, que ce soit en hiver ou en été, je regarde toujours la météo sur le site météociel.fr, en trois ans de cyclisme, le site ne s’est jamais trompé sur la météo prévue.

Protéger les extrémités

Le cou, la nuque et la tête

En ce qui concerne le cou et la nuque, il m’arrive de mettre un tour de cou mais je dois avouer ne pas en être très fan, ça me donne vite chaud donc j’en mets très rarement, il faut vraiment qu’il fasse en dessous de 0° pour que je décide d’en mettre un ! En ce qui concerne la protection des oreilles, je mets un bandeau de course à pied qui me permet d’avoir la tête aérée par rapport à un sous-casque de vélo 🙂

Les mains

Avec mon syndrome de Raynaud, les mains et les pieds sous toujours compliqués pour moi l’hiver ! Je porte toujours des sous-gants en soie + des gants chauds résistants à la pluie et au vent lorsqu’il fait entre -5° et 5° environ en ressenti. Lorsqu’il fait 5/10°, dans mon cas, les gants hiver suffisent.

Les pieds

Comme je vous le disais, les extrémités c’est un véritable casse-tête pour moi. Pour protéger mes pieds j’opte pour une bonne paire de chaussettes hautes et chaudes + des sur-chaussures mais là encore, il m’arrive très souvent d’avoir froid ! Alors si certains parmi vous ont des conseils magiques, je suis preneuse !

Petit tips : j’ai une paire de chaussures dédiée à l’hiver. Je l’ai prise en noir comme ça elle se salissent et s’abiment moins vite.

Garder le buste au chaud et au sec

  1. Sous-Maillot Manches Longues Mérino

Mérino ou non, je vous recommande fortement de porter un sous-maillot manches longues. Personnellement, j’aime énormément la laine de mérinos car elle est excellente pour réguler la température corporelle. Lors de mes premières sorties vélo en hiver, je partais trop couverte et j’avais vite chaud, du coup je transpirais et lorsque le vent se levait ou que je faisais des descentes j’avais tout de suite très froid sans pouvoir me réchauffer par la suite. C’est pourquoi ce sous-maillot en laine de mérinos est vraiment idéal pour moi.

       2.  Une veste d’hiver

Par-dessus mon sous-maillot manches longues en laine de mérinos, je porte une veste d’hiver (la veste femme element SL R Specialized sur la photo). En fonction des conditions météo, je choisis une veste plus ou moins chaude qui protège du vent et si besoin, je prévois une deuxième veste protégeant de la pluie dans ma poche arrière car il n’y a rien de pire pour avoir froid que d’être trempé !

Et même si elle sont moins frileuses, protéger les jambes

Il va falloir vous offrir  un cuissard « long ». Honnêtement, lorsque l’on débute,  un seul cuissard long suffit puisqu’on ne roule pas tant que ça en hiver et ils sont très résistants ! Il est possible de le garder plusieurs hivers sans soucis, d’autant plus si vous en choisissez un noir 🙂

Des petites astuces pour rouler en toute sécurité en automne/hiver:

Casque + Angi

Printemps, été, automne ou hiver pour rouler en toute sécurité le casque est selon moi obligatoire ! En hiver je préfère un casque « recouvrant » le S-works Evade alors que l’été je vais préférer un casque plus aéré comme le S-Works Prevail II.

De plus, j’utilise la capteur Angi de Specialized qui est un Live Tracker qui permet d’indiquer à mes contacts d’urgence lorsque je pars rouler et qui leur permet de suivre mes déplacements en temps réel. Angi est également un détecteur de chute qui en cas de chute avertit mes contacts d’urgence  et qui leur communique ma position afin qu’ils puissent prévenir les secours.

Angi est un capteur Specialized compatible avec la plupart des marques et des modèles de casque et qui ne nécessite aucun abonnement annuel.

Lampes de vélo

Personnellement, je rajoute toujours une petite lampe rouge clignotante à l’arrière de mon vélo afin d’augmenter ma visibilité. Ce n’est pas parce qu’il fait beau au moment de partir que je ne vais pas me retrouver dans le brouillard 30 min plus tard.

Couleurs flachi

Je ne sors la veste noire que lorsqu’il est censé faire grand ciel bleu l’après-midi, sinon, je porte toujours une veste de couleur (fushia, turquoise) afin d’être d’autant plus visible par les automobilistes.

Roues d’entraînement

Là encore c’est très personnel mais je préfère rouler avec mes roues en aluminium l’hiver et garder mes roues carbone pour les beaux jours.

 

Je pense avoir fait à peu près le tour, si jamais vous avez des questions, n’hésitez pas !

Merci d’être là,

Laura

 

 

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Sport / Triathlon / VÉLO

Étude posturale K7 Bikes

27/01/2021

J’ai commencé le vélo de route en juin 2017. J’ai très (très) vite accroché et je me suis inscrite dans la foulée à l’Ironman de Nice 2018 pour ma première année de triathlon. Et comme j’ai attrapé le virus, j’ai remis ça en 2019 sur l’Ironman Vichy !

Pendant mes deux préparations Ironman, j’ai eu des douleurs aux genoux sur les sorties de plus de 5h. Puis, sur mes deux Ironman, j’ai eu des douleurs aux lombaires dans les montées. Ces douleurs ont été assez handicapantes sur mes Ironman, je me suis retrouvée sur certaines portions à devoir me positionner buste droit pour soulager les douleurs et ce n’est pas ce qu’il existe de plus optimal en course.

Cette année, j’ai eu la bonne idée de m’inscrire à la RACE ACROSS FRANCE 300km (336km pour être précise). 300km de la ville de Mandelieu-La-Napoule au sommet du géant de Provence… le Mont Ventoux ! Un rêve à m’en donner la chair de poule…

Alors autant vous dire que pour mes premiers pas dans le monde de l’ultra-cyclisme, je me suis dit que j’allais faire une étude posturale afin de pouvoir optimiser au mieux ma préparation, sans douleurs. Et puisque qu’il y a « étude posturale » et « étude posturale »… J’ai choisi de faire la mienne chez K7 BIKES à Montlhéry !

L’étude posturale vélo K7 BIKES

Je vais vous parler ici de l’étude posturale proposée par K7 BIKES : la RETÜL Fit de Specialized. Parce qu’elle permet au cycliste d’optimiser sa puissance, son endurance et son confort en adaptant son vélo à sa morphologie, mais aussi et surtout parce que j’en suis très satisfaite.

Au-delà de soulager d’éventuelles douleurs, l’étude posturale permet d’optimiser les performances en améliorant le rendement, une bonne position permettra de rouler plus longtemps, plus vite, en y prenant plus de plaisir !

Le déroulé de l’étude posturale vélo K7 BIKES :

Commençons par un petit entretien

Le but pour Jimmy est de connaître mon type de pratique (occasionnelle, performance, route, triathlon) et mes objectifs en vue de cette étude posturale (soulager mes douleurs, gagner en confort, améliorer mes performances). C’est également l’occasion d’évoquer d’éventuels soucis de santé que j’aurais pu avoir comme des fractures ou des luxations qui peuvent interférer avec la pratique du cyclisme.

Évaluation physique et morphologique, les changements :

Des semelles sur-mesure

Je suis scrutée de tous les côtés, l’objectif est de détecter d’éventuels déséquilibres. Mes rotules « rentrent » vers l’intérieur et à la vue de mes voûtes plantaire, Jimmy me propose des semelles thermo-formées Specialized. J’ai immédiatement la sensation d’être parfaitement calée et maintenue dans mes chaussures (s-works 7) déjà bien rigides.

Une selle adaptée à ma morphologie

Pour choisir au mieux la selle, une mesure de l’écartement des ischions est réalisée, ce qui permet de définir la largeur de selle la plus adaptée. Dans mon cas, depuis que je roule avec mon nouveau vélo, le Roubaix Expert, j’ai des douleurs au niveau de l’aine droite. Jimmy a été d’une patience hors normes et m’a fait tester TOUTES les selles qu’il avait en magasin jusqu’à ce que je trouve la selle qui me convienne.

Analyse dynamique, les changements :

J’enfourche mon vélo pour commencer l’étude dynamique. Jimmy me positionne à des endroits précis des patchs qui lui permettent de définir les angles de positionnement. Je commence à pédaler, Jimmy, grâce à son oeil avisé, analyse la qualité de mes mouvements.

Le processus est relativement long, car il faut essayer de nombreux réglages. Dans mon cas, Jimmy a changé ma hauteur de selle, ma hauteur de cintre mais aussi le cintre en lui-même ce qui fait tout de même beaucoup de changement !

Ce que j’ai le plus apprécié sur l’étude posturale vélo K7 BIKES :

L’investissement de Jimmy ! Je suis arrivée à 10h et je suis repartie à 13h… Soit 3h d’étude posturale ! Je suis repartie avec un vélo prêt à rouler car l’ensemble des changements ont été faits pendant l’étude 🙂

Le prix

Tout au long de cet article, vous avez pu vous faire une idée de l’étude posturale proposé par K7 BIKES. Cette étude posturale a également un prix de 250€ pour un vtt ou vélo de route et de 300€ pour un vélo avec des prolongateurs car ça prend plus de temps.

En ce qui concerne les semelles, les semelles thermo-formées custom coûtent 150€, les semelles body geometry avec trois niveaux de soutien différents coûtent 29,99€.

Selon moi, ça les vaut largement ! Toutes les études posturales ne se valent pas. Je vous recommande sincèrement K7 BIKES si vous êtes en région parisienne.

Pour réserver

Retrouvez toutes les infos de l’étude posturale vélo sur le site K7 BIKES

Vous pouvez les contacter par téléphone : 01.69.01.48.34 ou par mail: info@k7-bikes.com 🙂

En espérant que cet article ait répondu à vos questions,

Merci d’être là,

Laura

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Sport / Triathlon

5 livres pour
une prépa triathlon

04/11/2019

Comme vous êtes de plus nombreux à me le demander, voici le regroupement de mes quatre livres préférés ; triathlon, nutrition et psychologie du sport, vous avez de quoi faire :

La bible du triathlon : le guide d’entraînement des triathlètes deJoe Friel

« La Bible du triathlon est le meilleur guide d’entraînement pour athlètes débutants et confirmés. Joe Friel, coach reconnu de cette discipline, a aidé avec son programme des milliers de triathlètes. Ce guide, très détaillé, vous donne les clés pour planifier votre saison, organiser une semaine d’entraînement, être prêt pour une course. Développez votre programme personnalisé d’entraînement au triathlon et apprenez à :
– Devenir un meilleur nageur, cycliste, et coureur.
– Vous entraîner avec la bonne intensité et le bon volume.
– Optimiser chaque séance de fitness.
– Rattraper vos séances manquées et éviter le surentraînement.
– Adapter votre programme en fonction de vos progrès et difficultés.
– Développer une musculation endurante avec une nouvelle approche du renforcement musculaire.
– Améliorer vos performances avec une nutrition intelligente. »

Ce livre est le meilleur livre d’entraînement que j’ai eu la chance de lire jusqu’à présent ! J’ai pour ma part planifier ma saison 2020/201 grâce à ce livre et je suis très heureuse de toutes les informations que j’ai pu trouver.

 

Training express pour le triathlon de Sebastien Balondrade

« Très chronophage, le triathlon est un sport qui permet difficilement de conjuguer vie personnelle, vie professionnelle et vie sportive : « Quand on choisit le triathlon comme sport, cela relève presque de la schizophrénie. », déclare Sébastien Balondrade »

Sébastien à mis au point la méthode T.E.T qui réduit le temps d’entraînement d’une prépa triathlon quasiment par deux et qui consiste à privilégier la qualité à la quantité au sein de chaque séance d’entrainement. Sa méthode repose sur trois piliers :

  1. Le renforcement (en vitesse, en technique et musculaire) : progresser sans se blesser.
  2. Les enchaînements : gérer au mieux les transitions natation/vélo, vélo/course à pied.
  3. Les séances chocs : réussir à ajuster son effort en fonction des conditions extérieures (météo, température de l’eau…) en simulant les futurs événements.

Au-delà des plans d’entraînements pour les différentes distances et les différents objectifs (Performer ou Finisher), vous trouverez dans ce livre des séances chocs pour se renforcer physiquement, des préconisations sur le choix de l’équipement, les règles d’or de l’échauffement et du retour au calme, des conseils alimentaires pour la période d’affûtage et ne check-list de tous les préparatifs à faire la veille de la course. Je trouve ce livre personnellement hyper intéressant et je le conseille à tous les débutants à la recherche de conseils ! Je suis personnellement suivi par un coach pour mes prépas triathlon et je retrouve beaucoup de coïncidences dans les plans d’entraînements. Ne vous arrêtez pas non plus sur le titre, il est évident que pour une prépa Ironman, vous n’allez pas faire que 5h d’entraînement par semaine ! 🙂

 

Nutrition de l’endurance : les secrets pour booster vos performances de Fabrice Kuhn

C’est (selon moi), un basique à avoir lorsque l’on débute/pratique un sport d’endurance. Cependant, pour être tout à fait honnête avec vous, j’ai personnellement été légèrement déçu par ce livre. Ayant déjà de bonnes connaissances de base dans ce domaine, je n’ai rien appris de nouveau… Peut-être que j’en attendais trop aussi aha. Si je vous le propose ici c’est parce que je sais que nous ne sommes pas tous égaux de ce côté-là. Donc si vous cherchez un livre car vous débutez un sport d’endurance et/ou que vous ne vous êtes jamais penché sur la question « alimentation », ce livre est pour vous !

Champion dans la tête (Nouvelle édition) : comprendre et s’inspirer de la psychologie des champion de François Ducasse

Ce livre, c’est simple, c’est ma bible ! J’ai beau l’avoir lu er relu, dès que j’ai un petit coup de mou, je le relis de nouveau. C’est pour moi un véritable compagnon de route lors de mes préparations Ironman (Nice, 70.3 des Sables et Vichy). Même si il ne substitue pas à un accompagnant psychologique, il m’est bien utiles dans les moments de doute ect.

Plus concrètement, pour vous donner une petite idée de ce que vous pourrez trouver dans le livre : « ce livre, fruit d’une longue expérience du sport de haut niveau, est consacré au  « mental » et au parcours de ces personnages exceptionnels que l’on nomme  « champions ». S’appuyant sur de nombreux exemples, cette incursion dans l’univers sportif encouragera le lecteur à aller au bout de ses rêves. Conçu comme un parcours initiatique, rappelle également les valeurs que devrait véhiculer le sport. Entre autres la générosité, la loyauté, le sens de l’aventure, l’élégance.« 

 

Jonathan Drutel, Iron Man : mon combat contre la mucoviscidose

Je pense que je n’oublierais jamais le moment où l’on m’a parlé de Jonathan pour la toute première fois. C’était le 24 juin 2018, à Nice. Il était 22h passé et je venais tout juste de franchir la ligne d’arrivée de mon premier Ironman. C’est ma maman qui ma parlé de Jonathan : « tu sais, pas très loin derrière toi, il y avait un homme atteint de la mucoviscidose. »… « Il est double transplanté coeur/poumons, je l’ai encouragé et j’aimerais bien savoir s’il est arrivé ».

Ce 24 juin 2018, Jonathan a également franchi la ligne d’arrivée de son premier Ironman. À travers ce livre, il nous livre son histoire sans chichi, ni tabou. Avec ses mots, il nous raconte ses victoires mais aussi ses échecs, ses faiblesses. Jonathan nous offre une belle leçon d’humilité et de courage, du début à la fin.

 

Merci d’être là,

Laura

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LIFESTYLE / Sport / Triathlon

Comment j’ai fait pour gérer la prépa Ironman, le travail , les cours et ma vie perso ?

20/09/2019

C’est un secret pour personne, une prépa Ironman ça prend beaucoup (mais alors beaucouuup) de temps. Pendant huit mois, deux années de suite, ma vie a été rythmé par mes prépas Ironman.

Avant de poursuivre cet article, je tiens à préciser que ce que je vous partage ici, ce n’est que ma « manière de faire ». Nous avons tous notre manière de gérer notre prépa et c’est tout à fait normal puisque nous sommes tous différents ! Donc encore une fois, prenez ce qu’il y a à prendre et laissez ce qu’il y a à laisser 🙂

Premièrement, en ce qui concerne la prépa Ironman en elle-même :

Pour ma prépa Ironman de Nice et ma prépa Ironman Vichy, j’ai fait appel à un coach à distance afin d’avoir des entraînements adaptés à mon niveau, mais aussi et surtout à mon emploi du temps et donc à mes contraintes pro/perso.

Plus concrètement, chaque semaine, je donnais mes disponibilités à Ben pour la semaine suivante. Exemple : le mardi de 16h30 à 18h30 je suis disponible pour : natation / home traîner / course à pied. À partir de ce planning-là, Ben me préparait mon planning d’entraînement en respectant mes disponibilités.

Honnêtement, je pense que c’est ce rétro-planning-là qui m’a permis de réussir à tout conjuguer. Mes entraînements étaient adaptés à mes contraintes et chaque semaine, je savais exactement à quoi m’en tenir. Je savais même une semaine à l’avance ce que j’allais avoir comme entraînement.

Ça m’a permis de créer une « routine » de vie, car du mardi au vendredi j’avais 1h-1h30 max d’entraînement par jour, toujours l’après-midi en rentrant du travail et le week-end c’était souvent la même chose : une séance de Home-Trainer qualitative l’hiver et une sortie plus ou moins longue de vélo l’été un jour + une séance de course à pied l’autre jour.

Lorsque l’on sait à quoi s’en tenir, c’est plus facile de planifier ses projets personnels par la suite !

L’autre avantage du coaching perso, c’était de pouvoir être complètement libre. Je n’avais pas à me plier à des horaires « rigides » comme en club ce qui me permettait de rester quand même assez flexible. Je n’avais aucune raison de stresser. Si je n’étais pas la piscine à 16h30, ce n’était pas grave, je commençais la séance 15-30-45 min plus tard et c’était ok.

Enfin, avec Ben, on faisait du travail qualitatif et non quantitatif. Sauf en fin de prépa ou bah pas le choix que de faire des sorties de 6h de vélo… Mais globalement, ça m’a permis de me dégager énormément de temps ! L’hiver je m’entraînais entre 6 et 10h par semaine et l’été entre 10 et 15h, donc honnêtement, ça va !

P.S : vous vous doutez bien que la photo n’est pas contractuelle aha

Deuxièmement, le travail et l’école :

Il faut savoir que pour mes deux préparations Ironman j’étais en alternance. Donc, j’avais également des semaines de cours et en plus, des journées de formation. Oui parce qu’une prépa Ironman + un master ce n’est pas suffisant lol… Bref, ce n’est pas le sujet aha

Le travail

J’étais en entreprise trois semaines par mois. J’avais parlé de mon projet Ironman de Nice dès mes entretiens d’embauches en mai/juin 2017. Je savais que cette prépa allait être énergivore et que l’Ironman me demanderait de poser des congés à des dates précises donc je voulais que tout soit « Ok » de ce côté-là avec l’entreprise. Grace à ça, j’ai également pu aménager mon temps de travail ! Ce qui m’a permis de commencer mes journées tôt (7h30) et de finir tôt (15h30-16h). Mes collègues, qui étaient complètement emballés par mon projet sportif faisaient même attention à ne jamais me mettre de réunions après 16h hihi donc je peux dire que de ce côté-là, je n’ai eu aucun problème !

Mais, parce qu’il y a un « mais », j’avais entre 2h30 et 3h de trajet aller/retour par jour ! Donc quand je partais à 15h30 du bureau, je pouvais espérer pouvoir m’entraîner vers 17h seulement. Puis, vous vous doutez bien que pour être à 7h30 le matin au bureau je devais me lever tôt, trop tôt.

J’ai donc vite compris que si je voulais pouvoir suivre le rythme de ces préparations Ironman, je devais caler ma vie personnelle sur le même tempo que ma vie pro. En gros, je dinais tôt (18h30/19h) pour avoir le temps de digérer et de dormir tôt, vers 21h environ. En période de prépa Ironman j’ai besoin de beaucoup d’heures de sommeil, entre 8 et 9h par nuit.

C’est donc ce rythme de vie « particulier » qui m’a causé le plus de « difficultés » pour réussir à tout conjuguer avec ma vie perso. Quand j’allais me coucher, mes parents et mon frère, eux, passaient à table. C’était assez bizarre pour moi d’avoir un autre rythme de vie que celui de ma famille.

L’école

Lorsque j’allais en cours, je pouvais reprendre un rythme de vie « normal » ! De ce côté-là, je l’ai très bien vécu. Alors oui, je n’allais pas « boire un verre » après les cours mais honnêtement ça ne m’a jamais dérangé, car je préférais m’entraîner !

En ce qui concerne ma formation, mes devoirs, mon mémoire ect… Je me suis simplement organisée en me bloquant des heures de « travail » le week-end. Cela ne m’a jamais posé de problème, car aussi étrange que cela puisse paraitre j’aime bien ça ! Je n’ai jamais eu l’impression de travailler à proprement parlé.

 

Troisièmement, la vie perso :

Ma famille

La vie perso ça a été l’aspect le plus difficile à gérer. Lorsque j’ai annoncé à mes parents que j’allais participer à l’Ironman de Nice, ils n’y croyaient pas (ou bien ne voulaient pas ?) y croire. Mais surtout, ils ne voulaient pas en entendre parler. Au tout début de ma première prépa (Nice) ma mère ne comprenait pas pourquoi je ne venais plus à tous les repas de famille ou pourquoi je me couchais si tôt en semaine et le week-end quitte à louper ces moments de partage et elle me le reprochait, n’hésitant pas à jouer la carte de la culpabilité.

J’avais beau expliquer mon projet, le « pourquoi » ça ne servait strictement à rien puisqu’elle n’était pas prête à en entendre parler. J’ai donc dû continuer ma prépa, « seule » et m’adapter à mon nouveau rythme de vie.

C’est seulement en me voyant m’entraîner, semaines après semaines, mois après mois, quel que soit les conditions climatiques, que mes parents ont fini par mesurer l’importance de ce défi pour moi. Et ce n’est que lors de mon dernier « gros » week-end d’entrainement pour l’Ironman de Nice (6h de vélo le samedi et 2h30 de course a pied le dimanche) que ma mère s’est dit « je ne peux pas louper ça ». Elle a donc pris ses billets de train et elle était là le jour j.

Ma deuxième prépa c’est donc forcément mieux passé de ce côté-là. Je pense qu’il faut simplement continuer, faire les choses pour soi et laisser le temps à nos proches de digérer nos défis.

Maxou

Ma vie de couple n’a pas été tant impacté que ça par mes prépas Ironman. Maxou fait aussi du triathlon et comprend très très bien le rythme de vie que demande d’avoir ce type de préparation sportive. Pour l’Ironman de Nice, il était également en prépa Ironman donc on se comprenait. Pour l’Ironman de Vichy, il a pu m’accompagner sur certaines séances vélo et natation. Ça nous à permis de partager de bons moments ensemble 🙂

Les copains

En ce qui concerne les copains, les soirées ect… J’ai des amis qui font aussi du triathlon donc cela aide énormément ! Ils comprennent et sont d’un excellent soutien. Puis entre nous, je n’ai jamais aimé « aller en boite » ou quoi alors ce n’est pas le genre de soirée qui me manque aha

Que ce soit ma famille, mes amis ou Maxou, j’ai dû apprendre à dire « NON » et à m’autoriser à faire ce que je voulais vraiment faire, pour moi. Avec le recul, je pense que le vrai défi, il est là.

 

Et les vacances dans tout ça ?

Ça fait partie des choses les plus difficiles pour moi : ne pas partir en vacances pendant mes prépas Ironman ! J’ai eu la chance de beaucoup voyager dans mon adolescence, du coup ça m’a énormément manqué. Encore une fois, c’est vraiment propre à chacun… Certains n’hésitent pas à prendre des vacances quitte à ne pas rouler pendant deux semaines ! Personnellement, je ne pouvais pas me permettre de louper des séances d’entraînements. Je venais de si loin à vélo et à pied, ce défi était si hors norme pour moi que je ne pouvais (ou ne voulais ?) pas ne pas mettre toutes les chances de mon côté pour y arriver.

Pour ma deuxième prépa, je m’étais quand même autorisé la haute route du grand paradis > et ça m’avait fait un bien fou 🙂

Est-ce que ce sont des sacrifices pour autant ? Non, pas pour moi. Ce sont mes choix. Des choix que j’ai fait en conscience et en cohérence avec mes aspirations, mes envies, mes rêves. D’ailleurs, je ne me suis rarement dit « il faut que » ou « je dois » mais plus « j’ai envie de » ! Je vais être honnête, pour rien au monde je n’échangerais ce que je me suis autorisé à vivre ces deux dernières années !

Voilà, si je n’avais qu’un seul conseil à vous donner, ce serait celui-ci : autorisez-vous à vivre votre rêve !

Il n’y a pas de bonne ou mauvaise manière de gérer une prépa, il n’y a que celle qui vous convient. Faites les choses pour vous, en cohérence avec ce que vous êtes vraiment et vos aspirations profondes, le reste suivra.

Merci d’être là,

Laura

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Sport / Triathlon

Sujet tabou : combien ça coute
un triathlon Ironman ?

18/09/2019

L’un d’entre vous m’avait demandé en question/réponse Instagram comment est-ce que je faisais financièrement pour participer aux courses Ironman ? À la suite de quoi, je vous avais demandé si un article sur le budget approximatif d’un Ironman 70.3 et un Full Ironman vous intéresserez et vous avez été 99% à répondre oui au sondage !
Un mois et demi plus tard, le voilà. Je tiens à vous remercier pour votre patience. J’avais besoin de me concentrer sur l’Ironman Vichy en août. Puis, il m’a fallu un peu de temps pour me remettre de mes émotions 🙂

Alors, combien ça coûte un triathlon Ironman ?

L’inscription :

3,8km de natation, 180km de vélo et 42km de course à pied. Rien que ça. L’Ironman, un rêve pour certain, une incompréhension pour d’autres.
Pour pouvoir espérer prendre le départ d’un full ou d’un half Ironman, il faut s’inscrire à l’une des courses du circuit Ironman. Cette inscription a un coût et pas des moindres : entre 500 et 700€ en fonction de la course choisie pour le full Ironman et entre 250 et 350€ pour le half Ironman.

Hors label Ironman, vous pouvez vous inscrire à des courses de distances équivalentes pour un prix bien plus raisonnable. Par exemple, je viens tout juste de m’inscrire pour le Chtriman 113 (équivalent du half ironman) pour un coût de 80€ ! Il existe en France et en Europe énormément de courses tout aussi spectaculaires. En revanche, je vous invite à toujours vous renseigner sur l’organisation et la sécurité du parcours vélo de ces courses. J’ai eu des retours plus qu’inquiétants sur la sécurité de certaines courses. Bien que le risque zéro n’existe pas, je pense (et ce n’est là que mon point de vue) que lorsque l’on s’engage sur ce type d’épreuve, il ne faut pas hésiter à payer plus cher son dossard et concourir dans de bonnes conditions.

La préparation :

Coach à distance ou club de triathlon, un Ironman, c’est le genre de course qui se prépare. J’ai fait le choix d’un coach à distance de triathlon + une licence de triathlon « hors club » que j’ai pu prendre avec mon coach.

Un coaching à distance vous coûtera entre 60 et 200€ par mois, voir plus. Les tarifs sont vraiment propres à chaque coach.
Un club de triathlon vous coûtera environ 200/400€ par an. Là encore, c’est vraiment propre à chaque club, cela peut-être plus, cela peut-être moins.

Je ne peux pas me passer de Ben (mon coach). Il y a deux ans, je partais de ZÉRO. Le coaching personnalisé à distance a été primordial pour moi afin de bien aborder l’Ironman sans me blesser. Même si je suis convaincue que la réussite de votre Ironman ou Half Ironman dépendra du choix de votre coach et de votre structure d’entraînement, il se peut que vous ayez suffisamment d’expérience pour vous en passer… Mais entre nous, si vous lisez ces lignes, c’est que ce n’est pas le cas. N’est-ce pas ? 🙂

L’équipement :

Outre le prix de l’inscription et du coaching à distance (ou club), le triathlon nécessite un certain investissement…

La natation :

Si vous n’êtes pas en club de triathlon ou que les séances ne vous conviennent pas (horaires etc) il vous faudra probablement prendre un abonnement à la piscine (j’en ai pour 15€ par mois).
Ensuite, pour pouvoir vous entraîner, il faut vous équiper : maillot de bain, bonnet, lunette de natation, palmes, plaquettes etc.

La natation en triathlon :

La natation en triathlon se passe en eau libre (mer, lac, rivière) et pour cela vous ne pouvez généralement pas échapper à la combinaison néoprène ! Je vous avais écrit un article sur comment choisir sa combinaison néoprène > Niveau prix, il y a de tout et ça dépend vraiment de votre niveau et de vos objectifs.
Dans certains cas, vous pouvez utiliser une swimskin ou bien nager directement en tri-fonction lorsque la température de l’eau l’impose.

La tri-fonction ?

C’est LA tenue du triathlète par excellence ! C’est une tenue de course qui permet à la fois de nager, rouler grâce à une peau de chamois assez fine pour pouvoir courir derrière. Vous pouvez compter entre 100 et 200€ environ. Pour mon premier Ironman, l’Ironman de Nice, je m’en étais passé et j’avais fait le choix de me changer à chaque transition. L’avantage était double : financier et confort ! Lorsque l’on n’a pas l’habitude de porter une tri-fonction on peut avoir des petites surprises le jour j comme des frottements etc.

Le vélo :

Sur un Ironman, vous allez pédaler pendant 180km et sur un half pendant 90km… Alors autant vous dire que niveau matos, c’est l’investissement le plus important ! Cependant, vous n’avez pas besoin d’investir des fortunes pour avoir un CLM de folie avec des ZIPP et tout le tralala. Le plus important, c’est d’avoir un vélo qui vous correspond et qui correspond au profil de course que vous avez choisi. Exemple : si vous avez choisi l’Embrunman (course qui emprunte le col de l’Izoard), vous n’allez peut-être pas investir dans un CLM tout de suite.

Pour le vélo, ça peut aller de 500 (premier prix Decathlon) à 6000€ voir même bien plus ! Mais croyez-moi, ce n’est pas le vélo qui fait le cycliste 😉
En plus du vélo, il y a tout l’équipement à prendre en compte : home trainer pour s’entraîner au chaud, casque (on ne rigole pas avec ça), lunettes, chaussures, cales automatiques, porte-bidons, bidons, compteur GPS si vous en avez besoin/envie, tenues hiver, tenues été etc… Autant vous dire que le budget augmente rapidement !

La course à pied :

Une tenue de course à pied, une paire de running et le tour est joué ! Pour le jour de la course, il faut prévoir en plus une ceinture porte-dossard, mais vous vous en sortez bien niveau budget aha.
Pour en savoir plus sur l’équipement, vous pouvez retrouver la liste complète de mon équipement pour l’Ironman de Nice ici > et pour l’Ironman de Vichy ici >

Le week-end de course :

Vous êtes équipé de la tête aux pieds, vous avez votre inscription en poche et vous vous êtes entraîné pendant de longs mois pour être prêt le Jour J…. Pourtant, votre banquier n’a pas fini de vous rappeler à l’ordre ! Si comme moi, vous n’avez pas la chance d’avoir un Ironman ou un Half Ironman à la maison, il vous faudra également prévoir un budget « déplacement » :

Le déplacement

Voiture, train, avion… Niveau prix, tout dépend du moyen de transport choisi ! Dans le cas du train et de l’avion n’oubliez pas que vous allez également devoir investir dans une valise vélo (200/550€).

Le logement

Hotel, Air Bnb, Gîtes… Là encore, niveaux prix il y a de tout ! J’ai fait toutes mes courses en Air Bnb et j’en suis très satisfaite (cuisine : libre de faire ses plats spé-course et son petit-déjeuner le matin à 4h).
Quel que soit le logement choisi, je vous conseille de vous y prendre très très tôt, car sur ce genre de courses ça part vite et les prix flambent.

 

Voilà, je pense avoir répondu à vos questions dans cet article « combien ça coûte un triathlon Ironman ? »… Vous l’aurez compris, le budget total d’une participation à un triathlon Ironman dépend avant tout de vos choix de courses, de préparation, de déplacement, mais aussi et surtout d’équipement.

N’hésitez pas si vous avez des questions,

Laura

 

Crédit Photo : Yoann Rochette

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Sport / Triathlon

Mon équipement pour
l’Ironman Vichy

11/09/2019

Je reçois beaucoup de question sur Instagram concernant mon équipement pour l’Ironman Vichy mais également l’Ironman 70.3 des Sables d’Olonne.

Avant toute chose, je tiens à préciser (une fois de plus) que ce qui fonctionne pour moi, ne fonctionnera pas forcément pour vous. Nous sommes toutes et tous différents. Par conséquent, nous avons des besoins différents en termes d’équipement. Je vous conseil sincèrement de vous renseigner avant d’acheter, de comparer différents modèles en fonction de vos attentes ainsi que de tester les produits avant le jour de la course.

La liste de mon équipement pour l’Ironman *Vichy :

La natation :

  • Tri short Castelli, voir > 
  • Brassiere X-Bionic Energizer 4.0 Reva, voir >
  • Combinaison Zone 3 Aspire, voir le modèle >
  • Crème anti frottement Nok
  • Lunette Zoggs Predator Flex, voir >
  • Tempo Trainer Finis, voir >
  • Le bonnet de natation fourni par Ironman France par dessus mon bonnet d’entraînement (l’eau etait froide aha)
  • Montre Garmin 935, voir la montre >

Pour savoir comment choisir votre combinaison néoprene, c’est par ici >

Le vélo :

  • Tri short Castelli, voir > 
  • Castelli Free Speed W Race Jersey, voir >
  • Brassiere X-Bionic Energizer 4.0 Reva, voir >
  • Vélo Liv Langma Advanced Pro 0 2018
  • Prolongateurs Aptonia Decathlon
  • Pédales automatiques Look Keo 2 max, voir les pédales >
  • Casque Abus AirBreaker
  • Lunette Oakley Radar
  • Chaussettes Compressport Pro Racing V3.0 Ultralight, voir >
  • Chaussure Liv Macha Pro, lien du model >
  • Ceinture porte dossard Kalenji, voir la ceinture >
  • Gourde B’twin + Maurten 320, voir >
  • Porte gourde Elite, voir >
  • GPS Garmin Edge 530

La course à pied

  • Tri short Castelli, voir > 
  • Castelli Free Speed W Race Jersey, voir >
  • Brassiere X-Bionic Energizer 4.0 Reva, voir >
  • Créme anti frottement nok,
  • Chaussette X-socks Marathon
  • Chaussure Saucony Ride Iso, voir >
  • Visière Compressport
  • Ceinture porte dossard Kalenji
  • Flasque Kalenji 500ml + 250ml (pratique car on peut les mettres dans les poches arrieres de la trifonction)
  • Montre Garmin 935
  • Smile by me 🙂

Après la course, il y a … la récupération :

  • Chaussettes Compressport Detox Recovery, voir le modèle >
  • De l’eau, beaucoup d’eau
  • Des glucides, beaucoup de glucides
  • Du sommeil, beaucoup de sommeil
  • Une cure de Stimium Im3 Défenses Immunitaires : j’ai fais cette cure après le 70.3 des Sables et l’Ironman Vichy car c’est le genre d’épreuve qui met notre système Immunitaires et mis à rude épreuve
  • Un rendez vous chez l’ostheo et une seance de yoga aha

BONUS, je vous l’ai déjà partagé mais ma bible pendant ma prépa :

  • Le livre, champion dans la tête de Francois Ducasse et Makis Chamalidis

Voilà, vous savez tout de mon équipement le jour j. Si vous avez lu cet article, ces probablement car vous êtes en pleine prépa Triathlon/Ironman, alors je vous souhaite une bonne prépa ! 😀

Retrouvez tous les articles (prépa, compte rendu de course ect) en lien avec l’Ironman Vichy >

Merci d’être là,

Laura

 

Crédit Photo : Yoann Rochette

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Compte rendu
Ironman Vichy 2019

09/09/2019

Je me suis réveillée de faim : j’engloutis littéralement mon petit-déj. Je ne suis pas stressée, je suis ailleurs. Cela fait quatre jours que je suis ici, à Vichy et je ne réalise toujours pas. Arrivée au parc à vélo, je m’aperçois que j’ai oublié mes barres énergétiques : « oh la boulette ». J’appelle Maxou, il court me les chercher. De mon côté, j’attends.
30 min plus tard Maxou me donne mes barres, je les mets sur mon vélo puis me prépare. Combi enfilée, derniers câlins/bisous, j’entre dans le sas de natation 60-63’ où je retrouve Simon.
Je pense que l’on a tous, consciemment ou non, ce moment où l’on s’engage dans la course. Pour certains, ce sont les dernières embrassades avec leurs proches. Pour d’autres, le moment où ils entrent dans leurs sas de natation ou encore l’instant où le « bip-bip-biiiip » retentit.
Pour moi, c’est le moment où je mets mes lunettes de natation. À ce moment-là, le vide se fait autour de moi, j’entre dans ma bulle et il n’y a plus de retour en arrière possible.

La natation : 3,8km

Bip-bip-biiiip. Je saute, seule. En réalité, sous l’eau, j’ai l’impression d’avoir atterri dans une arène. Et dans cette arène, je n’ai ni concurrentes, ni adversaires à affronter. Non, il n’y a que moi. Moi face à mes faiblesses, mes doutes et mes démons. Je remonte à la surface. Que la journée commence.

3,8km de natation. Je pose ma nage, je souffle bien, je suis bien. Je ne suis pas gênée par les autres participants comme j’ai pu l’être sur mes autres courses, je nage, tempo 55. Et je ne réalise toujours pas que je suis ici, dans l’Allier, que j’ai déjà pris le départ de mon deuxième Ironman, je nage. Sur le retour, le soleil se lève, nous offrant de magnifiques nuances orangées. C’est beau et je réalise, enfin. J’y suis !
Je me suis préparée pendant neuf mois pour cette course et j’y suis. Enfin, je commence à entendre le speaker à nouveau, je lève la tête, je vois l’arche d’arrivée, je bats des jambes et sors de l’eau. Un petit coup d’œil à la montre : 1h14. « Je me suis endormie ou quoi ? »

Je vois maman, maxou et yoann, j’esquisse mon premier sourire de la journée. Je veille à ne rien oublier à la transition : « crème solaire : ok », « casque/lunettes : ok ». « Bon bah je crois que c’est bon, je peux y aller »

 

 

Le vélo : 180km et 2000m de D+

Ligne officielle franchie, j’enfourche mon vélo pour 180km dans les montagnes bourbonnaises. Dès les premiers mètres : « ça ne va pas le faire ». J’ai la sensation d’avoir deux briques à la place des cuisses et je suis à 23km/h sur le plat. HELP. « C’est quoi cette blague ? C’est pas drôle, j’ai encore 178km à faire là »

Malgré tout, je reste concentrée sur ma fréquence cardiaque. Ce petit chiffre là, c’est le seul et l’unique auquel je dois me fier aujourd’hui. C’est le seul qui compte et je ne le sais que trop bien.

Arrive la première difficulté du parcours très rapidement (Km 10), la côte de Busset (4/5km à 7 % de moyenne). Il y a un fort pourcentage au début, ça pique un peu les cuisses, mais ça passe. Dans la descente, même si on est majoritairement en reprise, j’en profite pour tourner les jambes au maximum.

Au Km20, arrive la deuxième grosse difficulté du parcours : la côte de Cusset, 5km avec de beaux pourcentages. Dans les premiers mètres, l’ambiance est digne du Tour de France 🇫🇷, les supporters de part et d’autre de la route sont sur-excités ! Puis, j’aperçois mes parents avec des pancartes et Cookie. Ma réaction : « Oh ! Ils sont là » Première (et unique ?) belle surprise sur ce parcours vélo.

Un peu plus loin, je vois Maxou et yoyo. Je leur dis que c’est dur… Maxou me dit « allez continues » – « bah oui je ne vais pas m’arrêter là » ça fait bien rire mes compagnons de galère. Bon, « allez, concentre-toi Laura, il te reste encore 4,5km de monté ». Je croise PA, on échange quelques minutes tout en montant tranquille. Ça me fait du bien car je ne vois pas la côte passer.

Au Km35, je me dis « ok, t’as déjà fais les deux plus grosses difficultés du parcours ». Que NINI. Moi qui pensais que j’allais en avoir pour 15km de faux plats comme aux sables… la grosse blague. C’est TRÈS vallonné, un peu comme des montagnes russes. C’est usant. Physiquement et psychologiquement.

À Mayet en Montagne, je profite du ravito pour prendre deux bouteilles d’eau afin de m’arroser (tête/nuque/jambes). La journée s’annonce très chaude et je sais que si je ne veux pas souffrir de la chaleur sur le marathon ça commence dès maintenant. Sur l’ensemble du parcours vélo, je me suis versée plus 3L d’eau sur le corps 💦

La descente, enfin ! Je ne l’attendais plus. La première partie est (vraiment) descendante, ça fait du bien aux jambes, je mouline dans le vide pour faire circuler le sang. Puis, très rapidement, je me retrouve à devoir pédaler (pour de vrai) ahah. Donc en gros, je viens de faire 20km de montée toujours en reprise pour 3 bornes de descente ? Ok. C’est partie pour 17 bornes de faux plats descendants. C’est la première fois de ma vie, que j’attends la fin d’une « descente » avec impatience, c’est dire.

2 ème tour : je sais donc à quoi m’en tenir. Je reste patiente, je mange, je bois, je m’arrose, je respire. Je réussi à me faire pipi dessus en roulant, petite fierté. Au point où j’en suis, je me se satisfait de peu lol. Dans la descente, la tête de course revient sur nous. Ils ont beau être premiers, ils font hyper gaffe aux autres participants, notamment dans les virages et je trouve cela suffisamment honorable pour être mentionné.

3 ème tour : « là, c’est chaud » l’ambiance digne du tour de France s’est littéralement évaporée. Je récupère mon ravito perso, met de la crème solaire et je repars. Dans ma tête, je sais qu’après cette boucle, c’est terminé. Sauf que voilà, cette boucle là, c’est la boucle de trop. Physiquement, je suis dans un jour sans. Je le sais depuis le début du vélo et je suis ok avec ça. Je n’ai rien à prouver, aucun compte à rendre. Que je finisse en 13h ou 16h, franchement, peu importe. Je sais POURQUOI je suis là et c’est tout ce qui compte. Alors, je me contente de faire de mon mieux avec les jambes du jour.

Pour la première fois, je commence à faiblir psychologiquement. Dans les côtes, je double des gars dont l’affûtage pourrait laisser penser qu’ils envoient du 38 de moyenne. Je double des gars qui sont en train de monter À PIED. Puis, je passe devant des participants sur le bord de la route, à l’ombre, vidés. Alors, je me dis que je pourrais être fière de moi, car finalement, avec mon micro gabarit et mon tout petit cœur je suis encore là et franchement, je suis encore bien. Je gère bien mon effort. Mais non. Je ne sais pas si c’est dû à mon hypersensibilité ou à mon empathie… Mais à ce moment-là, je ne suis pas fière de moi, je suis juste épuisée psychologiquement…

Fin de la dernière boucle. Je dis au revoir aux courageux supporters encore présents dans la côte de Cusset et je tourne direction Vichy et la T2. Plus que 10km. SAUF QUE le parcours nous réserve encore des surprises comme deux côtes à 5km de l’arrivé. Deux côtes où je re-croise des personnes sur le bord de la route, assises par terre, à côté de leurs vélo. A ce moment-là, je ne sais pas si c’est les nerfs qui lâchent mais je préfère en rigoler.
J’arrive ENFIN à T2. Je croise maman, maxou et yoyo. Ne vous fiez pas au sourire. Je ressens le besoin de me plaindre : «put*** mais quel bourbier ». A ce stade, la vulgarité, c’est cadeau.

 

La course à pied : 42,2km

La T2 me parait interminable. J’ai l’impression de la vivre au ralenti. Ce qui me prend habituellement quelques secondes à faire me prend plusieurs minutes. Yoyo me dit que je suis en train de faire une belle course… je ris jaune. Je suis tellement à l’ouest que je me sens obligée de faire une check-list avant de partir sur le marathon : « gel Apirun : ok, visière : ok, flasque : ok, éponge : ok, tête/jambes : pas ok ».

Je ne suis pas rapide, je le sais. Cependant, j’ai beaucoup progressé à l’entraînement cette année. Ce qui peut me faire espérer un marathon bien plus beau qu’à Nice. Sauf que mon corps en a décidé autrement. Des les premièrs mètres, je suis rodé à 8:30 au kilo, 15puls en dessous de la cible. Oui oui, à cette allure là, je suis bien en train de courir (I see you). J’ai beau essayer d’aller plus vite, mon corps en est tout bonnement incapable. C’est le jeu et il faut faire avec.

Au km6, je passe juste à côté de l’appartement. À ce moment-là, tout un tas de pensées viennent se faufiler dans mon esprit. Je repense à la petite fille que j’étais, à ce que j’ai vécu et à la raison de ma participation. Je n’en ai jamais parlé ici, mais croyez-moi, je mesure plus que quiconque la simple chance de pouvoir mettre un pied devant l’autre, d’être en mouvement, jour après jour. Ce qui était jusque là inconscient se transforme en une évidence déconcertante. J’ai 24 ans, je suis en bonne santé et je suis en train de courir mon deuxième Ironman : tout va bien. Je ne ressens plus le besoin de repousser mon corps dans ses retranchements = je ne ressens plus le besoin de m’assurer de son bon fonctionnement.

Au km 7 de l’Ironman Vichy, je l’ai enfin compris : je vais bien, tout va bien.

Km après km, ravitos après ravitos, encouragements après encouragements, boucles après boucles, je me rapproche de cette finishline. Je suis lente, mais je me sens bien, mieux. Libérée d’un poids lourd de vingt années de vie. Le public n’en revient pas de me voir sourire autant. Mais comment ne pas sourire d’être ici ? D’avoir cette chance incroyable de pouvoir courir ? D’avoir cette audace de participer à une telle épreuve ? Si jeune ?
Comment ne pas sourire d’être encouragé de la sorte ? Je me le demande sincèrement : comment ne pas sourire face à tant d’humanité et de bienveillance ?

Sur la dernière boucle, je prend le temps de remercier l’ensemble des bénévoles aux ravitos. Et c’est le sourire jusqu’aux oreilles que je franchis la finishline de l’Ironman Vichy 2019. Épuisée, mais libérée.

Merci d’être là 🙏
Laura
Pour revivre mes huit mois de préparation, c’est ici >
Crédit Photo : Yoann Rochette
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Sport / Triathlon

Ma préparation Ironman Vichy

18/08/2019

Clap de fin sur le cycle d’entraînement Ironman, place à l’affutage. Il est l’heure de faire du « jus » comme on dit… J’en profite pour vous livrer la quatrième et dernière partie de ma préparation Ironman Vichy.

La natation :

Le dimanche 25 aout, je commencerai ma journée par un petit-déjeuner relativement copieux : 3,8km de natation dans l’allier. Concrètement, je n’ai quasiment pas eu de changement à l’entraînement. Ben m’a légèrement diminué le volume : 2600/2700m vs 3000m minimum. Sur les quatre grosses dernières semaines de prépa, j’ai essentiellement fait des exercices techniques pour travailler mes appuis et ma glisse ainsi que des simulations de nage « tempo » afin de travailler ma fréquence de nage pour le grand jour. Bref, de bonnes petites piqures de rappel.

Pour vous donner une idée :

1 séance de 2700m effort facile technique

1 séance de 2600m effort moyen / tempo

 

Le vélo :

Après mon petit-déjeuner de 3,8km de natation, j’aurais rendez-vous pour 180km de vélo sur un parcours plus vallonné que les années précédentes : 1950m de D+. Pour préparer ce rendez-vous, il n’y a pas de secret. Il faut : rouler ! Et cela tombe bien, car j’adore ça.

J’avais une séance qualitative sur Home Trainer, principalement du travail de force. Puis, j’avais également une sortie longue sur route (jusqu’à 6h) en endurance fondamentale ainsi qu’une sortie « récup » d’1h30. Les conditions climatiques n’ont pas été extraordinaires pour cette fin de prépa… Je pensais faire mes sorties longues sous le soleil d’été, raté ! J’ai eu en réalité : du vent et de la pluie, beaucoup de pluie. Mais bon, c’est le jeu.

 

La course à pied :

Pour atteindre le chiffre de 226km, celui qui fait de nous des « IRONMAN » et porter à nouveau un tee-shirt « Finisher » le 25 aout prochain, il me faudra conclure cette belle journée par 42,2 km de course à pied !

La course à pied a été une très grosse révélation pour moi cette année. J’ai pris énormément de plaisir à m’entraîner. Sûrement car les progrès ont commencé à se faire ressentir. Pour cette fin de prépa, comme pour le vélo, il n’y a pas de secret : il faut courir. J’ai essentiellement fait des sorties longues en endurance fondamentale (2h/2h30)

 

La nutrition spé course :

J’ai pu profiter des sorties longues en vélo et en course à pied pour peaufiner avec Bastien, mon nutritionniste, ma stratégie nutritionnelle. Je pense que la nutrition (avec la psychologie) est le quatrième sport du triathlon. C’est une partie pour laquelle j’accorde beaucoup d’importance. Je pense (et ce n’est là que mon avis) que l’improvisation n’a pas sa place. Que ce soit pour éviter les problèmes gastriques ou éviter de connaitre la fameuse panne sur le marathon.

Tout est ok de ce côté-là, il n’y a plus qu’à !

 

Mon cœur bat plus fort à la pensée de ce qui m’attend

Cette préparation n’avait strictement rien à voir avec celle de l’année dernière. J’ai progressé physiquement et j’ai évolué psychologiquement. J’ai passé toutes les séances d’entraînement, quasi machinalement, sans broncher et c’est passé. Je vais être honnête avec vous : je n’ai pas la moindre idée de ce qui va se passer le 25 août prochain. Un Ironman, ça reste 226km. Et en 226km, il peut s’en passer des choses.

Mais je suis allé au bout de mon plan. Aujourd’hui, je n’ai plus peur de rien. J’ai déjà fini parmi les derniers et j’ai déjà connu la plus belle ligne d’arrivé que l’on puisse rêver. J’ai déjà tout gagné. Pour moi, l’Ironman, c’est ça : les huit mois de prépa qui viennent de s’écouler. Le jour J : ça ne sera plus que la cerise sur le gâteau… rendez-vous le 25 août sur l’application mobile Ironman Tracker.

 

Numéro de dossard : 224

 

P.S (IMPORTANT) : Je tiens à préciser une fois de plus que si je vous partage ma prépa (dans les grandes lignes seulement), c’est pour vous montrer qu’aucun rêve n’est impossible à réaliser. Mon objectif personnel ? Être « Finisher » tout en prenant un max de plaisir. Quel que soit votre objectif, je ne peux que vous encourager de vous faire accompagner par un coach qualifié dans votre aventure Ironman.

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