Pas de suspens à l’horizon, je me suis inscrite pour mon second Ironman : le full Ironman Vichy 2019
En 2017/2018, je me lançais le défi de participer à l’Ironman France Nice pour ma première année de triathlon. J’ai toujours eu le goût du défi, mais ce défi était particulièrement lourd de sens : en plongeant dans l’inconnu, sans repère, j’espérais pouvoir découvrir jusqu’où j’étais capable d’aller.
Pour être honnête, à l’époque, je ne me rendais pas compte de ce que je m’apprêtais à faire : partir de ZERO – à vélo et à pied. Huit mois de préparation, d’investissement personnel et financier. Des litres de transpirations perdues à l’entraînement, de longues séances, seule, de nuit, sous la pluie comme sous un soleil de plomb. Des remises en question, des doutes et des week-ends passés sur le vélo. Puis le jour j. Avant le départ, je n’avais, encore une fois, aucune idée de l’effort physique que cela pouvait représenter, de l’énergie que cela pouvait nécessiter. J’ai aimé chaque second de cette journée. 15h50 de pur bonheur.
Le déclic, le vrai, s’est pourtant fait les jours suivants l’Ironman. Dans l’inactivité, j’ai pu me rendre compte de tout ce que ça représentait. L’Ironman, c’est un véritable mode de vie. En 8 mois de préparation Ironman, j’ai acquis des « connaissances » qui s’étendent bien au-delà du domaine sportif. Ce qui était censé être un « one-shot » s’est transformé en véritable passion. J’y ai pris goût. Comme s’il s’agissait d’une drogue qui te donne envie de tout recommencer pour qu’au bout de quelques mois, semaines, jours, tu sentes de nouveau cette force hors du commun, ce bonheur inouï.
Pourquoi l’Ironman Vichy ?
C’est vrai que ce n’est pas Nice : nager dans la méditerranée au lever du jour, rouler dans l’arrière-pays et courir sur le fond d’un coucher de soleil en bord de mer. Sûr le papier, Vichy fait tout de suite moins rêver. J’ai désormais beaucoup de destinations en tête : Lanzarote (pour le vent ahaha), Mont Tremblant (pour le départ avec des avions de chasse), Embrun (pour l’Izoard), Nice (encore & encore). Alors pourquoi Vichy ? Car c’est justement sur l’Ironman 70.3 et l’Ironman Vichy 2017, en accompagnant mon copain et des amis que je me suis dit « ok, coûte que coûte, je le fais ». Il y a à Vichy une ambiance, une énergie, que l’on ne retrouve nul part ailleurs.
Ma prépa Ironman Vichy
Comme on ne change pas une équipe qui gagne, c’est une fois de plus accompagné de Ben Pernet de BPC Coaching que je prépare cet Ironman
Après quatre mois de quasi-inactivité (Juillet-Aout-Septembre-Octobre), j’ai remis la machine en route début novembre dans l’objectif de réinstaller ma routine d’entraînement. C’est toute une organisation (étude-alternance / Maxou-famille-amis / entrainement) qu’il faut réussir à remettre en place.
La préparation dite « générale » a commencé en janvier, l’objectif est d’amener mon niveau physique actuel à un niveau qui permettra de répondre aux exigences de la préparation spé Ironman. Cette préparation générale est pour moi essentiel afin d’éviter les blessures.
La préparation dite « spécifique Ironman » commencera plus tard.
24 mars : 10km Aubergenville
5 mai : Semi Marathon Nice
16 juin : Ironman 70.3 Sables-d’Olonne
Mes objectifs :
Plaisir, plaisir et plaisir
Oui, j’ai un chrono (très personnel) en tête. C’est ce qui me permet de me donner à 100% à l’entraînement, soyons honnêtes. Mais hors de question de laisser place à la pression des comparaisons ici. Mes objectifs sont très personnels et à la hauteur de MON niveau. Je vais faire le maximum pour les atteindre. Si, ce chrono mystère n’est pas atteint, ce n’est pas grave.
Il y a tellement de facteurs qui sont indépendants de notre volonté sur un Ironman : vent de face, forte chaleur, pluie, orage, mal de ventre. Le plus important, ce sont ces sept mois de prépa qui arrivent. Si le « job » est fait à l’entraînement, si je fais mon maximum le jour j : zéro regret, cent pour cent de plaisir. Le plus important c’est de kiffer chaque entraînement (même les plus difficiles). Le plus important c’est de progresser chaque jour en tant qu’athlète, mais surtout en tant que personne.
Je mesure la chance que j’ai de pouvoir préparer une telle épreuve sportive pour la deuxième fois à seulement 23 ans. Je ne sais pas si les dieux de la météo seront avec moi, je ne sais pas si je vais pulvériser mes limites ou mes chronos. Mais je n’ai qu’une seule envie : kiffer chaque instant.
Copains de prepa/aventure, manifestez-vous !
A très vite pour la suite de la prepa,
Laura ♥
Ironman Vichy : Ma prepa part.1 >
The Comments
Geraldine
Copine de chrono peut être ! 😉
Je me rappelle bien que si tu fais 1h ou moins en natation je te dois une coupette de champagne 🥂😂😂
Laura Rêve en Grand
GeraldineAhaha c’est bien noté, j’y penserai le jour j !:D